Réponse à Matveï

Préambule.

A la suite de ce receuil d'impressions sur le congrès de l'ACER-MJO consacré au concile de Moscou, Matvei – c’était le pseudonyme d'une personne qui avait réagi à ce receuill d’impressions - avait écrit un message. L'OLTR a jugé intéressant de publier ce commentaire de Matveï et la réponse que proposa Gueorguy. Ce débat eu lieu, en octobre-novembre 2008, sur ce site,aujourd'hui fermé.


Commentaire de Matveï

 

« Cher Gueorguy,

 Merci pour ton compte rendu. Je voulais te dire que je regrette que tu n'aies pas pu assister à la rencontre avec le père Paul le samedi soir. Pour moi les deux parties conférence et discussion du soir sont indissociables. Moi aussi à la sortie de sa conférence, j'ai eu une impression mitigée, en particulier il m'a semblé que le père Paul généralisait trop certains points et avait une attitude très dure vis à vis de l'église. Mais cette impression s'est dissipée après le récit de sa vie de souffrance et de service dans la joie et la confiance en Dieu. C'est un témoignage d'une force extraordinaire.

 Un autre point dans ton compte rendu m'étonne: ta volonté farouche de rappeler le contexte et donc de lire ce concile à la lumière de ce contexte. Pourquoi? Tous les conciles n'ont-ils pas eu lieu dans un contexte plus ou moins favorable? Pression des autorités civiles dans un sens ou dans un autre. Il semble que l'idée sous-jacente soit que ce Concile fut tenu dans une atmosphère révolutionnaire et donc ait été influencer pour plus de "démocratie", terme qui a apparemment une connotation péjorative. Mais si tu reprends les mémoires de Mgr Euloge (p240 de l'édition française) tu liras "Au son du canon et du crépitement des mitrailleuses, l'assemblée vota l'acte majeur de toute l'activité du Concile", il s'agit de la restauration du patriarcat, précisément contre l'air du temps. En effet, le patriarcat était considéré par les "libéraux" comme un retour au pouvoir totalitaire dont la révolution les avait libérés (p238).

 Mgr Euloge écrit encore p236 "L'assemblée - cette foule emportée récemment par la révolution et happée par ces forces sombres - se régénéra en un corps harmonieux, ordonné et solidaire. Les gens devinrent pacifiques, sérieux dans le travail; ils commencèrent à sentir les choses autrement. Ce processus de renaissance spirituelle était bien visible pour toute personne attentive, et perceptible par chaque membre du Concile. Un esprit de paix, de rénovation et d'unanimité avait saisi tout le monde."

 Plus loin il ajoute (p245) "A cet instant, il n'y avait plus de participants en mésintelligence et étrangers les uns aux autres: c'était une assemblée fervente, auréolée par le Saint-Esprit et prête à accomplir Sa volonté. Certains d'entre nous comprirent ce jour-là ce que voulait dire réellement: Aujourd'hui la grâce du Saint-Esprit nous a réunis." »

 Matvei


Reponse de Gueorguy

 Cher Matvei,

 Merci pour tes éléments de réflexion. Ceux-là m’obligent à préciser mes opinions. Depuis longtemps, je veux répondre à ton message sur deux points très importants que tu soulèves.

 Sur le contexte historique.

Tu fais allusion à ma volonté farouche de rappeler ce contexte. Avant de continuer, et si tu me permets ce jeu de mots. « A tout Monseigneur, tout Honneur ! ». J’ai, en effet, indiqué dans mon recueil d’impressions[1] de ce congrès que c’est Monseigneur Gabriel de Comane qui a posé cette toute première question sur la « non-mention » du contexte historique. C’est vrai, j’y suis revenu, ensuite et je me suis étonné que cela ait pu, à ce point, être oublié. Quant au contexte, lui-même, tes citations sont très bien et on les partage volontiers. Il me semble qu’il y là matière à bien souligner ce que j’ai dit de ce concile : lui reconnaissant toute sa portée et toute son œuvre mais ne taisant ni son contexte, ni son caractère inachevé. D’ailleurs ce dernier point se retrouve dans la conclusion de Nikita Struve qui n’imagine pas moins qu’un nouveau Concile pour entériner celui de Moscou.

Maintenant, avec un peu de recul, prenons en compte ta remarque factuelle imparable « Tous les conciles ont bien lieu dans un contexte plus ou moins favorable », je pense qu’il nous convient de nous appliquer les recommandations du père Alexandre SCHEMANN que l’on trouve dans ce texte de 1949 que le site de l’Archevêché a mis en ligne en automne 2007 : http://www.exarchat.eu/spip.php?article771.

 Il faut le lire en entier mais ici je recommande de porter une attention particulière au premier paragraphe. « Canon et Canonicité ». Et surtout, pour le cas qui nous intéresse : « On sait que les canons ont été composés par l’Église à des époques et dans des circonstances différentes, le plus souvent dans le but de corriger des déviations de la vie ecclésiale ou en rapport avec de circonstances nouvelles de la vie de l’Église. Ainsi à leur naissance les canons étaient déterminés par la situation historique pour laquelle ils avaient été composés. ».

 Il faut ici lire la suite de ce texte qui est édifiant : « Certains orthodoxes de tendance «libérale» en tirent la conclusion hâtive et erronée que les canons en général ne seraient plus « applicables », dans la mesure où les conditions de vie ont changé. Ils sont contrés par ceux qu’on peut désigner comme des zélateurs du formalisme canonique. Souvent peu informés de la théologie et de l’histoire de l’Église, ces derniers ne voient dans le canon que la lettre et tiennent pour « hérésie » toute tentative de discerner le sens derrière la lettre. »

 En conclusion. Si je me suis attardé, dans ton esprit, « avec une volonté farouche », à rappeler ce contexte, c’est surtout en référence à cette recommandation. Lisons le Concile de Moscou avec la prise en compte de son environnement pour tenter d’en bien comprendre les enseignements et les décisions adoptées. Et évitons de tomber dans les deux pièges que le père Alexandre nous signale. Si l’on reprend les propos de la conférence du père Hyacinthe, on se souvient que le père Alexandre, lui-même mais aussi trois autres éminents théologiens de l’émigration, s’étaient montrés sceptiques quant à la réception de ce Concile. Je crois simplement qu’à coté des très riches enseignements de ce concile, une attitude prudente n’est pas, à tout le moins, dénuée de bon sens. Il faut peut-être, justement, chercher à « discerner le bon sens derrière la lettre ». L’affirmation selon laquelle ce concile constitue une norme inconditionnelle peut relever d’une déclamation impétueuse ; ceci n’empêche absolument pas de se convaincre que l’Esprit Saint a régné. J’ai moi-même cette conviction.

 Sur la démocratie

 Je perçois bien, à mon tour, toute la prudence avec laquelle tu abordes ce point. Tu écris :

 « Il semble que l'idée sous-jacente soit que ce Concile fut tenu dans une atmosphère révolutionnaire et donc ait été influencé pour plus de "démocratie", terme qui a apparemment une connotation péjorative. »

  « Il semble » ..puis .. « apparemment » caractérise cette prudence qui t’honore et qui m’honore. Je t’en remercie. Alors, il convient de bien préciser les choses pour lever un malentendu plus qu’un désaccord.

 Pour le gouvernement et l’administration des états, des régions et des villes, pour la conduite de la gestion de ces entités territoriales, disons pour la politique au sens noble, plusieurs modes[2] de gouvernance existent. La démocratie est celui qui est en vigueur dans nos contrées. En démocratie, c’est le peuple qui décide de l’orientation politique avec la règle que c’est le choix de la majorité qui est retenu pour déterminer l’orientation à suivre et les hommes pour la conduire. Exemple : je veux (ou je pense que c’est le meilleur pour nous !) le libéralisme (ou le socialisme) et je confie à un tel ou à un tel – souvent à partir des engagements qu’il a publiquement pris et des promesses qu’il a formulées- le soin de conduire cette politique.

 J’ajoute que l’Eglise n’a pas à choisir parmi des systèmes politiques. Elle ne doit que rejeter les systèmes qui sont de nature à renier la dimension de l’Homme, à le priver de son bien-être et, surtout, à entraver la libre expression de sa foi. Si un gouvernement démocratiquement élu remet en cause ces fondements, l’Eglise a le devoir de le rejeter. Si un gouvernement plus autoritaire est tout à fait respectueux des valeurs indiquées, ce n’est pas à l’Eglise de rejeter sa légitimité. A ce sujet, un certain laïcisme à outrance peut être questionnable mais c’est un autre débat.

 En conclusion de ces deux assertions, je ne voudrais plus que tu perçoives, de ma part, la « démocratie » comme un terme péjoratif mais comme un concept dont la mise en œuvre est objectivement délimitée à un domaine particulier : la « gestion des villes », ce qui s’appelle la politique.

 Mais ce qui vaut pour le gouvernement des villes n’a pas sa place en Eglise. Dieu est à Dieu, César est à César !

 En Eglise, cette notion de démocratie NE PEUT PAS EXISTER ! Car seule, la Vérité existe.

 Je reprends le texte[3] du père Alexandre SCHMEMANN et surtout son introduction.

 « Et c’est pourquoi le seul respect que nous avons pour la personnalité de l’auteur exige de nous que nous nous montrions attentifs aux arguments qu’il apporte et que nous tentions de poser et de traiter la question sur le fond. Il ne s’agit pas de polémique. Ou bien le père M. Polskiï a raison et alors, persuadés par lui, ceux-là mêmes qui ont pensé différemment jusqu’à présent, doivent accepter ses conclusions et régler sur elles leur vie ecclésiale ; ou bien il a tort, mais alors il ne suffit pas de le dire : il faut essayer de monter en quoi consiste son erreur. Le relativisme n’a pas sa place dans l’Église. Et le fait que tant de gens de nos jours n’accordent guère d’importance à la question de l’organisation ecclésiale, la considèrent comme une affaire secondaire ne concernant que l’épiscopat, est révélateur d’une profonde maladie, d’une désecclésialisation (rastserkovlenie) de la conscience ecclésiale. Il ne saurait y avoir plusieurs manières différentes également recevables de comprendre l’Église, sa nature, ses tâches et son organisation.

 Nous percevons, ici, toute la force de cette recommandation. Le père Alexandre rejette toute idée de relativisme mais invite à prendre connaissance des arguments de ses détracteurs. Il recommande, ensuite, ou d’en reconnaître le bien-fondé et d’y adhérer ou bien à leur opposer notre vision.

 Quelle sagesse et quelle force dans cette recommandation ! « Le relativisme n’a pas sa place dans l’Église. ! ».

 Ici, je veux m’étonner, alors de deux écueils souvent rencontrés :

 -        Au sujet de la conduite des affaires de l’Eglise ou de l’ecclésiologie :

  « On ne parle pas de cela, cela ne m’intéresse pas, … c’est de la politique ! C’est l’affaire de notre prêtre, de notre évêque, etc… » ! sont des phrases trop souvent entendues. Le père Alexandre donne, ici une réponse des plus explicites à l’endroit d’une telle attitude. Assurer la vie liturgique, prier, s’occuper de la catéchèse, remplir toutes tâches utiles à la vie de l’Eglise est une contribution responsable et indispensable de chacun, selon ses moyens. Et bien, avoir pour préoccupation les orientations ecclésiales de son diocèse, de l’Eglise à laquelle on appartient, chercher à participer à ce débat est une tâche non moins responsable ou importante pour rechercher la meilleure voie et assurer à l’Eglise les meilleures conditions de son existence.

 On ne peut toutefois pas reprocher à quiconque de ne pas s’investir particulièrement dans ce domaine précis. Le chant d’Eglise, par exemple est une autre contribution indispensable à la vie liturgique.. Laissez-moi m’y intéresser mais de grâce.. tenez-moi éloigné ou, au moins, soyez très vigilants, s’il me venait à l’idée de suggérer quelques aménagements mélodieux.

 -        Quant aux débats lui-même.

  « Nous ne pouvons être d’accord, A quoi cela sert d’en parler, on a chacun notre opinion, nous ne pouvons pas nous comprendre, nous entendre sur ce point,.. etc.. » sont des exclamations, plus d’une fois, entendues. Ici aussi, le père Alexandre donne une réponse des plus claires. Il n’y a pas de relativisme. De vérités qui conviennent aux uns et d’autres vérités pour les autres. Si je me trompe que l’on me le démontre sinon c’est un manque de charité que de me laisser dans le chemin de l’erreur. Si j’ai des arguments vrais, écoutez-les. Le débat n’est pas là pour imposer à l’autre sa position mais pour le convaincre ou pour entendre son argument, le comprendre et le faire sien.

 Le Concile de Moscou n’a justement introduit aucune démocratie. Le concile de Moscou a, à mon sens, introduit une participation plus active des laïques à la conduite des affaires de l’Eglise et à tenter de définir leur rôle, leur place et l’esprit conciliaire qui doit les animer.

 Justement pour reprendre mon insistance à vouloir tenir compte du contexte historique, ici, il faut faire mention non de la période révolutionnaire mais de l’asservissement du synode des évêques au pouvoir du représentant laïque pour les affaires religieuses. On avait alors un rôle exorbitant du pouvoir laïc. Et le concile de Moscou, à l’aune de cette expérience a jugé indispensable de « recadrer » ce rôle. Pour illustrer en quoi ce contexte historique particulier a assurément guidé les membres du Concile, nous nous référons aux mémoires de Mgr Euloge qui ne parle pas de la période préconciliaire mais qui fait évoque, en revanche, l’omniprésence de ce haut fonctionnaire.

 Mais cette participation des laïques ne doit se traduire nulle part par l’instauration d’une quelconque « démocratie » ; système qui donnerait nécessairement, à la majorité, le pouvoir et l’orientation ecclésiale à un seul groupe de pensée, un « parti ». Si l’on reprend l’Esprit du Concile de Moscou, on devrait fortement recommander que la condition de pluralité soit bien remplie ; que les organes de conseils, par exemple, soient composés de laïcs pouvant refléter, du fait de leur origine, leur environnement, leurs attaches géographiques, l’ensemble du diocèse ; Attention, toutefois, nous recommande le père Hyacinthe, à ne pas tomber dans le « collégianisme[4] » où ces conseils seraient constitués sur la base d’un certain « corporatisme ».

 A ce titre, on ne peut être qu’interpellé par l’éditorial d’un n° ancien (n°142 - 2005) du Message Orthodoxe. Dans cet éditorial, Nikita Struve écrit « L’élection plus que confortable de Mgr Gabriel de Wylder que l’on savait très circonspect à l’égard de cette initiative maladroite[5] de Moscou, puis, un an plus tard d’un conseil de l’Archevêché en accord avec lui, a été mal accueillie par la minorité favorable à Moscou… »

 « Election confortable », « minorité » supposée recalée.. Voilà bien des termes fort incongrus en Eglise. Je me demande comment ont-ils pu se loger dans le raisonnement de Nikita Struve et je crains qu’ils ne s’inspirent moins de l’Esprit du Concile de Moscou que de celui d’un parti politique,

 En réalité, si le choix largement majoritaire porté sur Mgr Gabriel par l’assemblée générale de l’Archevêché a été entériné par son élection par le synode patriarcal à Constantinople (Mgr Gabriel, en personne, a rappelé, lors du congrès, ce processus précis), il est fort malvenu, d’écrire :

 -        Que Mgr Gabriel puisse avoir été choisi sur la base d’un programme ou d’une orientation ;

 Et si les circonstances changeaient ? Et qu’en Pasteur Responsable de son troupeau, Mgr Gabriel devait, justement, accueillir comme salvatrice cette « initiative » ou n’importe quelle autre sur le fondement que le contexte historique se trouve modifié? Mgr Gabriel serait-il alors accusé de ne pas tenir ses « promesses » ? Mais où sommes-nous, à la fin ? Au passage, Nikita Struve devrait être prudent et relire l’histoire de l’Archevêché. Des circonstances variées ont souvent conduit, par le passé, l’Archevêché à changer d’orientation. Notons, au passage, que le choix de l’Archevêque ne se fait pas du tout, sur des critères démocratiques. Ce sont des représentants des différentes paroisses qui procèdent à cette élection et il n’est pas sûr que la représentativité respecte ces critères démocratiques. Est-ce normal ? En démocratie, la légitimité serait bien contestable. Nous ne sommes pas « en démocratie » - faut-il le répéter ? – et les représentants votent en leur âme et conscience. Il faudrait, peut-être, normalement, que chaque représentant ait consulté le conseil de paroisse qui lui confie le mandat de le représenter. Ainsi, les représentants ont la lourde charge de dire qui leur semble le plus à même de « conduire le troupeau ». C’est ainsi que le choix de Celui qui « conduit le troupeau » est désigné.

 -        Qu’une minorité s’est trouvée reléguée en dehors des instances de l’Archevêché.

 C’est donc que ce n’est forcément que la majorité qui a raison ? Bien des hérésies auraient trouvé leur place, ainsi… J’ai entendu, une fois, une exclamation très étonnante de la part d’un très bon ami. Celui-ci, au sujet de la Lettre du Patriarche Alexis, m’a dit : « le peuple, à la majorité a dit ‘’non’’ et n’en veut pas ! » Ce choix apparaît, alors, non comme le résultat d’une conciliation, de l’élaboration de l’Orientation utile mais comme le choix d’une majorité contre une minorité. Que l’on ne se méprenne pas ! Je ne dis pas que c’est la minorité qui doit avoir raison. Non ! Mais on escompte que le processus conciliaire dégage cette majorité qui opte pour le bon choix. Ensuite, le rang et le prestige, le parcours théologique ou ecclésial ne confèrent aucune garantie : parfois, une petite vielle peut avoir raison et des théologiens, tort. Et même, dit-on, un banquier avoir raison et d’éminents universitaires, tort ! On aura compris mon allusion. C’est pourquoi, il est malheureux que ces assemblées ne cherchent pas à avoir la représentation la plus large de l’entité qu’elle représente. Non pas par pour dégager une position relative, un compromis mais pour entendre tous les arguments. Pour faire notre, l’Esprit du Concile de Moscou ; les statuts ne justifient pas tout.

 En guise de conclusion.

 Ainsi, cher Matvei, j’espère que tu ne m’en voudras pas pour le temps que j’ai mis à te répondre. J’espère que tu perçois maintenant tout l’intérêt rencontré en prenant connaissance de tes remarques. J’ai tenu à développer ces deux idées que sont l’importance du contexte historique et la prudence quant à la notion de démocratie qui n’a pas sa place en Eglise. Je crois aussi que notre civilisation en Europe occidentale est justement très marquée par cette norme quasiment obligatoire qu’est la démocratie mais que, à tort, on croit devoir étendre à toutes les sphères de notre vie, y compris la vie de l’Eglise. C’est là où l’influence du contexte actuel doit être regardée avec une certaine vigilance.

 Tu noteras que j’ai indiqué dans quelles circonstances cette Vérité devait être recherchée. Je me suis gardé, ici, de faire l’apologie de celle que je crois devoir nous guider pour édifier une Eglise orthodoxe en Europe occidentale. Je crois que j’aurais (et eu !) d’autres occasions pour cela.

 C’est tout ce sur quoi, je voulais insister.

 Avec amitiés.

 Gueorguy

 


 

[1] Par honnêteté, je ne veux pas revendiquer le terme de compte-rendu. Il s’agit beaucoup plus d’impressions et d’opinions qu’un compte-rendu fidèle de ce qui a pu être dit lors de ce congrès.

 [2] On a parlé des dictatures, des autocraties, des gérontocraties, des monarchismes avec ou sans parlement etc.. Et les démocraties. A l’intérieur de celle-ci, plusieurs orientations sont possibles : le socialisme, le centrisme, le libéralisme et quelquefois incarné par une personne le gaullisme, le mittérandisme.. etc…

 [3] Ce texte met en cause des théories du père Michel Polskii. Nous n’étudions pas, ici, la substance de ce débat qui est abordé dans l’article lui-même mais nous nous en tenons aux recommandations d’ordre général que nous délivre le père Alexandre.

 [4] Je mets volontairement ce terme «collégianisme » entre guillemets car il est employé mais moins pour le risque identifié que par une malencontreuse erreur de traduction.

 [5] Il est fait allusion à la Lettre du Patriarche de Moscou du 1er avril 2003

 

 

 

 

 

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