Table ronde n°1 - L'Archevêché aujourd'hui

Archiprêtre Nicolas Rehbinder

Si l'on commence à s'interroger sur l'Archevêché aujourd'hui, on entrevoit un corps ecclésial unifié, jouissant d'une certaine autonomie, et qui recouvre une réalité extrêmement riche et complexe, à propos de laquelle je relèverai trois aspects.

1. Cette entité ecclésiale est riche d'un héritage, qui se décline en un bagage théologique, culturel et humain.

2. L'Archevêché est aujourd'hui un ensemble de paroisses extrêmement diverses, avec à sa tête un Archevêque assisté d'un Conseil diocésain.

3. Il doit enfin relever un certain nombre de défis, que lui pose le développement de l'histoire aujourd'hui.

C'est autour de ces trois thèmes que je voudrais développer mon très court exposé. Les deux premiers sont probablement connus de vous tous, cependant, il est bon d'en rappeler les éléments.

1. Héritage

1.1. Héritage théologique.

Est-il besoin d'évoquer l'extraordinaire foisonnement de création théologique, littéraire et artistique qui s'est produit au siècle dernier ? Les personnes forcées de quitter la Russie au moment de la Révolution étaient d'une qualité intellectuelle remarquable. La création de l'Institut Saint-Serge, dès les premières années d'émigration, a permis à leur intelligence, leur culture et leur talent de s'exprimer dans une œuvre, où ils faisaient face aux évènements historiques qu'ils enduraient, relevaient les défis de la modernité et répondaient aux besoins pressants de formation de nouveaux prêtres pour les nombreuses nouvelles paroisses qui naissaient.

On ne peut continuer sans citer quelques noms, parmi les plus illustres, de professeurs tels que le père Serge Boulgakov, Georges Florovsky, Nicolas Afanassieff, Alexandre Schmemann, Jean Meyendorff (avant leur départ aux E.U.), les professeurs Anton Kartachoff, Basile Zenkovsky, Georges Fedotov, et, très proches de nous, Monseigneur Georges Wagner, Alexis Kniazeff, Constantin Andronikof. Il est impossible de citer tous les noms ici, ni d'évoquer, même brièvement, leur œuvre.

Nous devons aussi savoir que cette œuvre continue aujourd'hui, dans l'humilité caractéristique de l'"école de Paris", comme on l'appelle souvent, avec l'apport considérable en théologie dogmatique d'un père Boris Bobrinskoy, avec son ouvrage sur la Sainte Trinité. Il y a quelques années, j'ai suivi un an de cours réguliers et j'ai été surpris par la qualité de l'enseignement qui est toujours donné à l'Institut.

Je pourrais citer les professeurs Nicolas Ossorguine, remarquable théologien liturgiste, qui mérite d'être mieux et plus largement connu, le père Nicolas Ozoline en iconologie, l'Archimandrite Grégoire Papathomas en Droit Canon, qui a rendu passionnante cette difficile discipline, Olivier Clément, Nicolas et André Lossky, Nicolas Cernokrak, Bertrand Vergely, l'Archimandrite Placide Deseille, Jean-François Colossimo, Françoise Jenlain, le p. Jivko Panev et les autres…..

L'héritage Culturel et artistique doit aussi être remarqué.

1.2. Héritage Culturel et artistique

Il peut se décliner sous différente formes : je citerai les bâtiments et immeubles, les œuvres picturales, la littérature.

Nous avons reçu en héritage les belles églises construites avant la Révolution. La cathédrale de la Rue Daru est un exemple de création architecturale éclectique néo byzantine, les purs joyaux d'architecture comme les églises de Nice, de Florence, de Biarritz et d'autres que je ne connais pas. Nous célébrons dans ces sanctuaires et nous en sommes les dépositaires responsables. Plusieurs très belles églises ont été construites depuis la fondation de l'Archevêché, en 80 ans, dont la dernière au Monastère de la Protection à Bussy, véritable Abbatiale en Pays bourguignon. De grand iconographes ont décoré certaines de nos églises, tels Stelletzky à Saint Serge, Grégoire Krug à Montgeron et Moisenay, Sœur Jeanne Reitlinger dont nous avons une grande fresque à la paroisse de le Présentation au Temple, rue Olivier de Serres, la princesse Lvov, dont un magnifique Iconostase peint pour l'église de la Saint Trinité de Montbéliard et qui se trouve aujourd'hui dans la nouvelle église de la Résurrection à Belfort.

Il y a également un grand nombre d'iconographes moins connus, mais non moins talentueux, tels Tamara Eltchaninoff, Georges Morozov, Marie Struve et d'autres.

L'Archevêché a été un creuset pour la formation de mouvements de jeunesse qui ont joué un rôle considérable dans la formation des jeunes, la préparation à la vie chrétienne, à la responsabilité dans l'Eglise et au témoignage dans notre monde. Je citerai l'ACER, aujourd'hui ACER-MJO, le mouvement des Vitiaz, les Scouts russes, les Sokols, et autres. De nombreuses associations ayant pour objet le service de l'Eglise ont vu le jour sous les auspices de l'Archevêché, soutien au chant liturgique, dédiées aux activités caritatives (rappelons-nous de Montgeron) et autres.

Les Editions YMCA Presse ont édité les oeuvres de théologiens et d'écrivains de l'émigration, et ont constitué une collection remarquable.

Nous avons également hérité de l'apport de personnes hautement appréciables qui ont marqué la vie de l'Archevêché.

1.3. Héritage humain

Je citerai en premier lieu le Métropolite Euloge, un archipasteur remarquable, ancien député de la Douma, organisateur de nos paroisses, initiateur de mouvements de jeunesse, pasteur sensible pour tout son troupeau. Le Métropolite Wladimir, être de prière et archipasteur vénéré de tous, les prêtres, pasteurs incomparables tel le p. Serge Boulgakoff, transparent à la lumière divine au moment de sa mort, le p. Alexis Medvedkov, retrouvé intact avec ses habits liturgiques et l'évangéliaire, après des dizaines d'années passées en terre, l'Evêque Méthode, pasteur aimé des ses paroissiens, dont un des talents était de prononcer des homélies d'une dizaine de phrases mais qui retournaient les fidèles, le p. Alexandre Eltchaninoff, dont il nous reste les remarquables écrits spirituels, Mère Marie Skobtzoff, Mère Eudoxie. Des laïcs comme Cyrille Eltchaninoff, grand mobilisateur des jeunes pour la cause du Christ et fondateur de l'Aide aux chrétiens de Russie, Léon Zander, pionnier de l'œcuménisme,….

Et que dirais-je encore ? Car le temps manque pour exposer en détail "le travail réalisé par nos pères" disait Saint Paul dans l'épître au Hébreux. Il y en a beaucoup d'autres et la tête tourne, lorsque l'on se met à réfléchir à ce trésor que l'Archevêché a constitué en 80 ans.

Mais l'Archevêché ce sont les paroisses et le monastère qui le composent qui vivent en se fondant sur l'expérience laissée par les aînés.

2. Etat des paroisses

L'Archevêché comporte des paroisses dans toute une série de pays d'Europe Occidentale: Suède, Norvège, Danemark, Pays-Bas, Belgique, Allemagne, France, Italie, Espagne;

Le clergé est fortement multinational, russe et non russe, orthodoxe de souche et convertis d'autres confessions. Les paroissiens présentent la même caractéristique de multiethnicité.

Pratiquement toutes les paroisses russophones utilisent en même temps une langue locale pour la lecture des épîtres et de l'Evangile, litanies et parfois pour les homélies et les sacrements : baptêmes, mariages, funérailles.

Nombre de paroisses, communautés, skites, monastère et ermitage : 78

Dont 45 russophones (58%)

26 francophones (33%)

7 autres langues locales (9%)

Clergé

Archevêque 1

Evêque : 1

Prêtres : 72

Diacres : 14

Total : 88

Quelques faits marquants :

-l'achèvement de la construction de la nouvelle église à Bussy ;

-la paroisse francophone de Nantes, qui s'est développée en un temps très court et est passée d'une trentaine de familles à soixante quinze familles cotisantes. Cet élan est lié à la construction d'une nouvelle église en bois avec un local d'accueil qui seront disponibles très prochainement ;

-l'ouverture de cinq paroisses russophones en Espagne, où résident un nombre important d'ukrainiens, russes, moldaves et bulgares. Il est très difficile de donner un chiffre exact du nombre d'orthodoxes résidant dans ce pays, on peut cependant l'estimer à 100.000 personnes sur plus de 500.000 réfugiés de l'ex-URSS.

-la paroisse russophone à Stockholm où l'on recense maintenant plus de 1.000 cotisants inscrits.

Pour appréhender ce que sont nos paroisses, autrement que par les statistiques, je voudrais donner l'exemple de quelques paroisses que j'ai visité récemment:

1. Saint Nicolas à Toulouse : Totalement russophone il y a vingt ans, elle est aujourd'hui entièrement multiethnique. L'office se fait majoritairement en Français, mais d'autres langues sont utilisées selon la nécessité, comme le Roumain et le Slavon.
Elle est desservie par deux prêtres d'origines différentes, bulgare et française. Il y a une quinzaine d'années, la paroisse a acheté un bâtiment avec un terrain et y a déménagé. Forte de sa vitalité, elle a pu agrandir son église il y a peu. La seule difficulté réelle de cette paroisse provient de l'approche pastorale différente des pasteurs : l'une est "selon l'acribie" et l'autre "selon l'économie". Mais peut être est-ce une richesse ?

2. De la Résurrection à Belfort. Sur le déclin avec mort annoncée il y a vingt ans, cette paroisse a réussi à opérer un tournant spectaculaire. Avec l'aide non négligeable de l'Administration diocésaine, elle a d'abord rénové le petit immeuble de la paroisse en aménageant trois appartements, dont un pour le prêtre et un pour les repas paroissiaux du dimanche et les réunions de paroisse. Il y a dix ans, elle terminait la construction d'une église sur le terrain appartenant à l'Archevêché. A cette occasion, l'Archevêque Serge ordonnait le transfert de l'iconostase de l'église de Montbéliard à celle, nouvelle, de Belfort. Les paroissiens sont là aussi d'origines variées. Serbes, Alsaciens, Français, maghrébins, roumains, géorgiens, et russes, nouveaux arrivants. Le prêtre de la paroisse est lui-même un nouvel arrivant de Russie, qui s'est totalement attelé à sa tache pastorale. Il progresse rapidement en langue française.

3. Du saint Sauveur à Asnières. Cette paroisse, dans laquelle Monseigneur Méthode a beaucoup travaillé, est pleine de vitalité et est en expansion. Elle est restée entièrement russophone et accueille de nombreux nouveaux arrivants de Russie. Son prêtre est un étudiant venu faire des études à Saint Serge, et qui a accepté de nous aider en prenant la charge de la paroisse. Il est entièrement bilingue. Il est aimé de tous.

4. De saint Nicolas à Barcelone. Cette toute nouvelle paroisse a vu la consécration de son église il y a à peine un an. Elle est multiethnique et russophone. Son prêtre est venu d'Ukraine. Et la paroisse fonctionne bien.

Je pourrai, bien sur, continuer les exemples, mais je ne connais pas les paroisses du Nord, des pays du Benelux, de la Suède, de la Norvège, de l'Allemagne et les autres. C'était juste pour donner quelques exemples. Il me semble qu'à chaque fois, il y a choix d'une langue majoritaire, avec utilisation d'autres langues selon les besoins, et accueil des nouveaux venus. Mais il reste beaucoup à faire.

3. Les défis lancés à l'Archevêché

L'histoire avance en lançant de nouveaux défis. L'Archevêché doit y faire face sous peine de perdre de sa vitalité, sa spécificité. Il doit le faire en restant fidèle à son héritage.

Ces défis m'apparaissent être d'ordre spirituel, pastoral et canonique.

3.1. Il nous faut en premier lieu nous relever du "syndrome de la Lettre du Patriarche". Elle a provoqué de nombreuses réactions, que je n'évoquerai pas ici. Elle a révélé un état de manque de communication et une méfiance dont il faut sortir. Le dialogue franc, ouvert et confiant doit être rétabli à tous les niveaux. C'est le but essentiel de cette Table ronde. Et nous remercions encore notre Archevêque de l'avoir bénie.

3.2. La tentation de la division. Nous faisons partie d'un corps ecclésial auquel nous sommes attachés et que nous aimons. Evitons de juger les autres sur leurs opinions. Il faut débusquer toutes les tentatives du Malin de faire naître des divisions, dans quelque domaine que ce soit, dans notre paroisse, dans nos réunions, dans notre diocèse. Préserver la Liberté, pour laquelle le Seigneur a versé son sang, et qui a toujours été chèrement défendue dans notre Archevêché.

3.3. En même temps, il faut revenir sur le fond de la Lettre. Le père Boris dans son texte "de prière et de paix" du 12 avril dernier, disait : cette lettre émane "du Primat de l’Eglise Russe, comme la voix d’un évêque respecté et aimé de son Troupeau ecclésial". Ayant aujourd'hui dépassé la conjoncture dans laquelle cette lettre a été reçue, nous ne pouvons pas ne pas considérer le fond des choses, les principes ecclésiologiques vitaux que cette lettre évoquait :
L'existence de désordres dans l'organisation canonique des juridictions en Europe occidentale, désordres pour lesquels l'Eglise russe était en partie à l'origine. Rappelons que trois juridictions différentes, pourtant toutes d'origine russe, coexistent sur le même territoire. Le Patriarche marque sa volonté d'y remédier à présent.

3.4. L'accueil des nouveaux arrivants de Russie et des autres pays de l'Est. L'un des défis cruciaux aujourd'hui est le fait de cette nouvelle immigration orthodoxe. Nous portons l'appellation : "les paroisses russes en Europe occidentale, (dans l'obédience de Constantinople)". Les nouveaux arrivants sont en droit de trouver chez nous le souci pastoral qui leur est vital. Est-ce que nous sommes prêts à cela ? Les accueillons-nous comme il se doit ? Il faut prendre en considération que cet afflux d'orthodoxes nécessite une catéchisation profonde, mais les gens ont beaucoup de soucis matériels, ce qui ne leur donne pas le temps nécessaire pour participer pleinement à la vie d'une paroisse. Néanmoins, on constate une volonté affirmée d'une partie de ces personnes de construire leur vie spirituelle, de s'écclésialiser. D'autres s'organisent pour fonder de nouvelles paroisses là où il n'y en a pas, et l'on peut espérer à court terme un développement rapide et durable de ces paroisses. Il existe un projet de construction d'une grande église en dur dans la région d'Alicante, en bord de mer, et qui devrait se réaliser dans un proche avenir; D'autre part, il faudrait analyser cette population. Parfois, dans un premier elle ne recherche qu'un soutien financier ou un emploi. Pourtant, le témoignage doit être présent. Ils doivent trouver des églises avec des prêtres qui les comprennent. Je voudrais rendre ici hommage à l'association "Montgolfière", dirigée par Tatiana Morozov qui fait beaucoup pour eux.

3.5. L'accueil de prêtres venus des pays de l'ex-URSS. Parmi tous ceux qui viennent, il y a aussi des prêtres. Ils peuvent nous aider. Mais encore faut-il assurer leur adaptation à nos paroisses qui sont si différentes de celles, qu'ils ont connu. Certains s'adaptent rapidement, d'autres plus difficilement.

3.6. Si l'Archevêché renonce à participer à la réunion des trois diocèses d'origine russe, il lui faut alors accepter sereinement l'organisation d'un grand nombre de paroisses par le patriarcat de Moscou pour s'occuper du nouveau troupeau formé par la nouvelle immigration russe.

3.7. La volonté de notre Archevêché de participer activement à l'organisation canoniquement juste de l'Eglise Locale. Travail de longue haleine, porté entre autres par la Fraternité Orthodoxe. Il apparaît clairement que le Patriarche Alexis II, dans son appel, propose une démarche vers la résolution des questions relatives à l'organisation de la "diaspora orthodoxe" et la marche vers la constitution de l'Eglise orthodoxe Locale.

3.8. Formations pastorales. Il y a eu plusieurs ordinations de prêtres qui ne sont pas passés par des études complètes à l'ITO. Leur formation doit le plus souvent être complétée. Des sessions de formation complémentaire seraient utiles.

3.9. La catéchèse. L'avenir des paroisses est surtout leur jeunesse. Former les jeunes par la catéchèse est fondamental. Comment organiser cette catéchèse ? avec quel matériel pédagogique ? Nous avions les 5 livres de catéchèse édités en russe il y a longtemps par YMCA Press. Une traduction serait peut être possible.

3.10. La nouveauté apportée par Internet. J'ai été impressionné dernièrement par le débat qui se passe actuellement dans le groupe de discussion qui s'appelle "Orthodoxie.com" et qui concerne la nouvelle traduction du "Notre Père". C'est une des meilleures discussions sur ce sujet important.

3.11. Le calendrier. La cathédrale utilise un calendrier, la crypte un autre, une église fête la Nativité, une autre la théophanie, au sein de la même famille il y a souvent déchirement pour vivre les fêtes importantes. Arrive le 15 novembre, commencer le carême ? il vaut mieux attendre le 28, en ancien calendrier, vient le 25 décembre, fêter la Nativité ou Saint Spiridon ? etc. … Pourtant, je ne suis pas pour uniformiser sur l'ancien ou le nouveau calendrier. Tous les deux sont faux ! La seule date dans le calendrier liturgique fixée par Dieu lui-même et reprise par les pères de l'Eglise est la date de Pâques. Or nous ne fêtons pas Pâques à la date indiquée par Dieu et les pères, mais à une autre date. S'il faut uniformiser, c'est vers un calendrier juste, à partir de la date de Pâques.

3.12. L'attitude envers la préparation à la communion. Le cœur de la vie paroissiale est l'eucharistie. Mais où en est la préparation à la communion ? Le sacrement de la confession ? Il y a le danger de la banalisation, de l'habitude de la communion fréquente sans "l'épreuve de soi-même" et le discernement dont parle Saint Paul (1 Co, 23-32).

3.13. Le défi de l'adaptation au monde environnant. Certaines paroisses adoptent des innovations dans leur vie liturgique. Quelle en est la légitimité ? On peut citer, pour exemple et sans exhaustivité :

3.13.1. Abréviation des offices. Une spécificité orthodoxe est le respect de la structure et du contenu des offices, tels qu'ils ont été composés par les pères. Ils sont la prière, l'école biblique et la formation théologique des fidèles. Si on les réduit au maximum, n'en perd-on pas le sens ?

3.13.2. L'iconostase, parfois dénigré, n'est-il pas important comme l'icône elle-même?

3.13.3. Les prêtres sont appelés à affronter des situations plus ou moins nouvelles pour eux: les mariages mixtes, la communion aux non orthodoxes, les réunions œcuméniques, etc...

Des réunions pastorales sur ces sujets seraient d'actualité.

Conclusion

Je suis persuadé que le socle de granit de l'Archevêché, constitué par l'héritage reçu de nos prédécesseurs, lui permettra, grâce à une concertation approfondie, d'entreprendre des débats ouverts, bénis par la hiérarchie, en conformité avec l'ecclésiologie orthodoxe et la justesse canonique, en lui donnant la possibilité de relever les défis actuels, et d'y répondre avec la sagesse nécessaire.

Catégorie : Table ronde N°1

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